La dernière fois que nous vous avons laissé, nous étions sans ticket pour le bus en direction de Cahuita. Heureusement pour nous il y a un bus deux heures plus tard. On est quand même tombé d’accord pour se dire que le lit couchsurfing qu’on avait aurait été vachement plus confortable pour attendre que les sièges en plastique et les 28° de la gare routière.

Après deux heures de Netflix et Candy Crush, nous voilà dans le bus pour normalement 4h de trajet jusqu’à Cahuita sur la cote caribéenne du Costa Rica.

Pourquoi Cahuita ? Parce que ça sonnait bien. On nous avait conseillé la cote et voilà.

Le trajet à finalement duré 5h, avec un brouillard à couper au couteau, des dépassements de scooters et voitures parce que oui notre bus allait quand même plus vite qu’eux (on est en vacances nous monsieur ! On n’a pas que ça à faire). Pose riz, haricot rouge et viande à Limon et puis arrivez 30 min avant la fermeture de l’accueil de l’auberge dans laquelle nous allons passer cinq nuits.

Le cadre de l’auberge fait rêver (désolée) : à moins de 10 minutes à pieds de la plage, il y a des chats sur place, une piscine et des plantes tropicales de partout.

Nous avons pu diviser notre temps en deux périodes (car oui on est des personnes organisées malgré les apparences) : activités paradisiaques et 2 jours de travail pour Adrien.

Cahuita c’est longue plage de sable noire, smoothie aux fruits exotiques, cocotier, paresseux et réserve naturelle avec balade de 8.4 km… Et bien nous avons fait exactement tout ça !

Et parce que des photos valent plus que ma prose : voilà l’une des plages de Cahuita

La réserve naturelle de Cahuita est l’une des rares qui n’a pas de prix fixe et fonctionne grâce aux donations. Elle est tellement belle qu’il devrait y avoir une collecte en fin de parcours : on aurait certainement donné plus qu’avant de partir à l’aventure.

En 8 km nous avons été dans trois climats très différents :

  • Le premier est la zone mixte entre plage et foret. C’est ici qu’on a vu le plus d’animaux sauvages et particulièrement l’espèce la plus envahissante : les américains. Les tours opérateurs et groupes avec guides ne font que les premiers kilomètres de la réserve. On se moque, mais avec quelques oreilles qui traînent nous avons profité de la masse des groupes et des yeux d’expert des guides pour voir des animaux en liberté au loin.
  • La deuxième zone est la zone aride en bord de plage. Plus d’ombre, peu de végétation et beaucoup de soleil. Le paysage est néanmoins comme sur les cartes postales : sable blanc, cocotiers et vagues qui s’échouent sur la barrière de corail au loin. Il est possible en fin de zone de trouver eau potable, toilettes et ratons laveurs. Ces derniers étaient très intéressés par les pieds d’Adrien d’ailleurs ! Coïncidence ? Je ne crois pas !
  • La dernière zone est humide, très humide. À tel point que la zone est inondée. Il a fallu qu’ils construisent un ponton d’au moins 1 km. On y est seul. Entouré des bruits d’animaux tous plus inconnu les uns que les autres. Le moment est magique.

Une petite vidéo fera peut-être son apparition ici d’ici quelque temps (quand j’aurais réussi à améliorer la qualité de l’image)

Au quatrième et dernier jour, nous prenons la décision de partir le lendemain pour La Fortuna. Le bus est annoncé pour 5h30 et les péripéties aussi.

Vous pouvez également aimer :