Nous venons de monter dans le Flixbus en direction d’Atlanta, Géorgie. Le trajet va durer 10 h.

Il y a deux conducteurs et une interdiction formelle de s’assoir aux trois premiers rangs…

10 h c’est long, même de nuit. Surtout quand le bus sent l’odeur du produit des w.c. portable, que les sièges sont trop petits et qu’il y a du bruit.

Mais persistant comme nous sommes, et armés de casque audio, masque de nuit et d’un pull en guise d’oreiller nous avons quand même réussi à dormir quelques heures.

Sans réelle difficulté, bien qu’un petit détour de 20 minutes, nous arrivons chez notre hôte. Il est 9 h 45. Et je crois qu’on n’a finalement pas tant dormi que ça. Parce qu’on décide de faire une petite sieste. Résultat ? Réveil à 15 h passé.

On décide d’acheter des tickets pour l’aquarium d’Atlanta, apparemment le plus grand de l’hémisphère ouest. On prend des tickets « early bird » qui sont moins chers, car l’entrée doit se faire avant 10 h.

En quelques clics nous découvrons que pas très loin se trouve un restaurant de Ribs and BBQ’s. Pour résumer le repas : on s’en est mis plein les doigts et on s’est régalé !

Quelques courses pour les jours à venir dans un Walmart aux quelques rayons vident.

Debout 8 h, direction le centre-ville et l’aquarium. Bah, pourquoi tout est éteint ? Pourquoi le parking est vide et un garde est devant la barrière ? Et oui, probablement quelques minutes/heures après qu’on ait acheté les tickets, la décision a été prise de fermer l’aquarium pour 2 semaines… On court toujours pour avoir notre remboursement…

Bon on va aller faire un petit tour en ville.

Atlanta est notre première réalisation de l’ampleur de l’impact du virus sur les États-Unis. Il est 11 h 30, le centre-ville est vide. Atlanta est la capitale et la ville la plus peuplée de l’État de Géorgie, environ 498 044 personnes y vivent. Il n’y a presque aucune voiture sur les 3 voies du centre-ville, des centaines de sans-abris qui n’ont nul par où aller se confiner et nous. L’ambiance est étrange et triste.

Pour le deuxième jour sur place, il pleut, tous les espaces touristiques en intérieur sont fermés, on va se prendre la journée.

Pour notre dernier jour sur place, une bonne nouvelle s’annonce : nous allons récupérer une voiture pour notre projet de traverser les États-Unis jusqu’au Nevada et de revenir.

Finalement on se retrouve à reprendre une nuit en urgence sur Atlanta, car la compagnie de location à une règle comme quoi un locataire avec une carte de débit doit posséder un billet d’avion depuis Atlanta pour le jour du rendu de la voiture… Clairement on n’en a pas. Ce n’est pas grave, on file à l’aéroport pour acheter un billet pour n’importe où, sans bagage, le 14 avril et le moins cher possible. Nous voilà donc en possession d’un aller simple pour Orlando. (Si jamais quelqu’un est intéressé… ?)

Retour à la compagnie de location ? Ah oui, mais non ! Le billet doit être acheté 24 h avant de récupérer la voiture… Ah, et pourquoi ? Bah c’est juste comme ça… Bande de Coprolithe !

Finalement, le lendemain la voiture est récupérée, beaucoup plus haut de gamme qu’anticipée. Un coffre suffisamment grand pour nos 4 sacs et des courses !

Et une première expérience des routes aux États-Unis. Il y a des 7 voies en tant que périphériques, nous nous faisons doublés plusieurs fois par des camions, et il y a des panneaux publicitaires immenses tous les 300 m. On est bien dépaysés.

Direction Chattanooga.

On y reste seulement les jours où Adrien travaille. Même les parcs sont fermés et nous sommes loin du centre-ville. La vie en motel est à nous ! Avec Bible mise à disposition bien entendu !

On est le 20, direction Nashville, Tennessee

Mais ça, c’est pour une prochaine aventure et un futur article.

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