Le trajet entre San Isidro et Cartago a été plus simple que prévu ! Oui, enfin ! Le bus vient nous chercher presque à l’heure à la gare, nous qui pensions devoir aller jusqu’au terminus pour prendre un second bus jusqu’à Cartago et encore un autre jusqu’au Airbnb : que nenni !
On peut simplement descendre en bord de ville de Cartago et payer le même prix que les deux bus en prenant un Uber jusqu’au logement. Easy Peasy Lemon Squeeze.
Pour notre premier jour, nous enfilons nos chaussures de bons touristes et filons voir les attractions touristiques de la ville.
Allez hop direction la Basilique de Nuestra Señora de los Ángeles. Quand on y arrive, l’affluence est importante. Se mélangent à ce moment : la fin de cérémonie de plusieurs baptêmes, un début d’enterrement, des touristes et des croyants venus pour la messe. Cette jonction d’évènements au même endroit donne une atmosphère éclectique, on ne sait pas où se placer ni quoi regarder pour ne pas être trop intrusif, mais quand même profiter de l’édifice.
Nous remarquons que plusieurs croyants se dirigent à genoux vers l’autel depuis l’entrée de la basilique. Païens que nous sommes, on est tout chamboulés par ces déambulations cocasses !
Sous cette basilique se trouve une petite galerie de l’histoire de La Negrita, la Vierge Noire. C’est une petite statuette entourée d’une histoire mystique trouvée en 1635 par une enfant. L’amour pour cette statuette est tel que tous les 2 août un pèlerinage de 22 km est organisé pour aller se dévouer à elle. Bon c’est aussi un bon business, car sont vendues à la pelle plein de répliques de toutes les tailles et utilisations.
Nous continuons notre périple religieux et allons voir cette fois-ci les Ruinas de la Parroquia de Santiago Apóstol. Ce ne sont pas vraiment des ruines, mais plutôt une église non terminée. Les murs aujourd’hui érigés sont en fait le début de la troisième église sur le même emplacement. Deux tremblements de terre ayant détruit les précédentes et un troisième ayant fait renoncer à finir la construction de celle actuelle.
En fin pour nous rédimer un peu, on va au musée municipal, non pas sans avoir mangé du poulet bien frit juste avant ! Le bâtiment est une ancienne prison transformée en espace culturel. En bas le musée et en haut des cours de chant et de musique ! Il y est aussi proposé gratuitement des cours d’alphabétisation, peu importe l’âge de l’apprenant.
Devant les anciennes cellules, il y a une immense fresque qui retrace l’histoire du pays.
Pour notre deuxième jour direction le vert ! Adrien a repéré la Trushas San Ignacio à Orosi. L’idée c’est de pêcher sa petite truite tranquillement dans l’étang du restaurant et puis de la manger par la suite. Ce qu’on n’avait pas prévu c’est qu’après 1 h de bus depuis Cartago il y aurait une cote ardue de 1,4 km à monter sous le soleil de midi et demi, mais aussi qu’on ne sait pas pécher !
Nous voilà armés de note seau, deux hameçons accrochés au bout de bobines de fils de pêche et d’une boule de nourriture (pour les poissons… évidemment).
Quand on voit la rapidité avec laquelle les autres attrapent leur déjeuner, on se dit qu’on va bientôt être à table nous aussi.
Une heure plus tard, on y était toujours.
Nous avons accumulé une quantité extraordinaire de « presque mordu », « de purée la bouffe est tombée au fond » et de désespoir face à nos ventres qui gargouillait.
Au bout de trente minutes, Flore est assurée de manger. Elle a attrapé seule son poisson. Mais au bout d’une heure, Adrien n’a toujours rien. Ce n’est pas faute de persévérance, de pas de chance (surtout), d’encouragements reçus et de lutte contre la masculinité toxique en allant demander conseil aux personnes autour de lui : mais ça ne mord pas.
Depuis quelques minutes se trouve une famille à côté de nous, en 15 minutes le père de famille à attrapé trois poissons.
Oui, on va le reconnaitre, on a un peu la jalousie qui monte au nez, renforcée par la faim qui se fait sentir.
Je pense que notre désespoir doit se voir, car au quatrième poisson qui mord à son fils, le père de famille se retourne vers Adrien et lui tends.
Alors oui ça n’a pas mordu au fils d’Adrien, mais c’est quand même lui qui l’a sorti de l’eau. On va pouvoir aller manger et bien rire de la charité dont nous venons de bénéficier !
Le ventre bien plein, un couple de locaux acceptent de nous redescendre et nous déposer en ville d’Orosi. Après la visite de la petite chapelle, on se fait plaisir avec un snow ball devant un match de foot.
Pour notre troisième et dernier jour complet au Costa Rica, on ne pouvait pas partir sans aller voir le volcan Irazú.
La gentillesse des habitants ne nécessite plus d’exemple pour vous convaincre qu’elle existe, mais en voilà un nouveau. Il n’y a qu’un seul bus pour aller jusqu’au volcan et après avoir trouvé la rue dans laquelle devrait se trouver l’arrêt, on n’est pas sûrs de l’emplacement exact. Adrien demande de l’aide à un chauffeur de bus d’une compagnie concurrente. Il nous répond qu’il suffit de continuer à remonter la rue. Ce qu’on fait donc. Le bus nous rattrape et tout en conduisant le conducteur nous interpelle pour nous indiquer exactement où s’arrêter. Merci.
Il faut presque 1 h 30 pour atteindre le volcan qui se trouve à 3432 m d’altitude. Autant on avait pris de quoi se couvrir face au vent et à la fraicheur (parce que oui en février à 3432 m d’altitude au Costa Rica, il fait frais), autant on a oublié la crème solaire. À l’heure où nous écrivons cet article, nous et nos visages regrettons cet oubli.
Le site est composé d’une plage désertique et de deux cratères, dont un non éteint. Au vu de la saison et de la journée, il n’y a qu’un tout petit lac dans un des cratères, mais il n’y a pas de brouillard sur place et la vue sur la mer de nuage et incroyable.
Nous sommes le 3 mars, à 23 h 50 nous avons notre vol pour New York City, États-Unis d’Amérique.
C’est parti pour une journée de transport, sauf qu’il fait 32° dehors. Alors avec l’accord de notre gentille hôte, on reste chez elle jusqu’à 14h30.
Uber – bus – marche – bus: 50 km: 4h
Tout se déroule sur des roulettes. On a le ventre rempli d’un petit repas payé bien trop cher et profitons férocement du free wifi de l’aéroport pour écrire cet article et non pas du tout pour faire du Reddit et du Netflix ! Nous sommes des membres actifs et productifs de la société. (parfois)
Plus qu’1h30 avant le départ pour New York et les Etats-Unis d’Amérique… See you soon












