Quand nous n’avions pas eu le bus en direct de Quepos à Golfito, nous avions néanmoins pu prendre les billets pour Golfito — San Isidro. On s’améliore !
Sur notre route nous sommes passés par le « Puesto de control policial vehicular kilometro 35 », comme à l’aller d’ailleurs ! La première fois c’était l’incompréhension totale. On était tout au fond du bus et on ne voyais donc pas vraiment ce qu’il se passait. Puis tout d’un coup on s’arrête et la police rentre dans le bus. Tout le monde doit descendre et prendre ses bagages cabines.
« Allez hop formez deux lignes bien droites, posez vos bagages devant vous et ne bougez pas ! »
Euh…
Après quelques minutes on voit le chien arriver et rentrer dans le bus et les soutes. Puis l’ambiance se tend un peu c’est le moment pour le chien de venir nous renifler et nos sacs cabines.
On n’a rien… enfin, je crois…
C’est que le mignon toutou passe un peu trop de temps nez dans mon sac en cuir tout neuf ! Je pourrais faire de l’huile si j’avais une olive à ce moment !
Au retour de Golfito passage par le poste de contrôle à nouveau. Cette fois-ci nous sommes tout devant. Pas de fouille, pas de descente, pas de chien, mais un contrôle d’identité… juste pour nous ! Bon au moins c’est plus rapide !
On arrive au logement sans problème et l’ambiance est bizarre. Bienvenue chez la Scientologie ! Ça fait établissement d’accueil pour des séminaires sectaires ! Bon en vrai on n’en sait rien, mais l’ambiance et l’architecture sont spéciales quand même
Adrien travaille les deux premiers jours nous restons sur place sauf pour manger (l’empanada pour 0,80 cts on arrive). Il y a une femme de ménage sur place pour l’établissement qui vient voir Flore pour pouvoir faire le ménage et changer les serviettes de toilette dès le deuxième jour. Franchement il n’y a pas besoin. Elle est outrée que Flore refuse, au point que la propriétaire vient en parler à Flore l’après-midi ! Mais étant donné que l’espagnol de Flore est proche de sa maitrise de l’Ousbek, elle ne comprend rien. Donc l’affaire se règle après l’abandon de la propriétaire désespérée.
Le séjour a néanmoins été productif, car grâce à une climatisation très appréciée et une motivation à rattraper le retard : non pas un, ni deux, mais trois articles pour ce blog ont été écrits ! Ça, c’est de l’efficacité. Oui on s’autocongratule, mais un peu de self-love fait toujours du bien… sauf quand c’est fait en public, mais ça c’est une autre histoire.
Pour le troisième jour c’est direction le centre-ville de Perez Zeledon, car oui on est en fait à 8 km de la ville et que oui personne n’utilise le nom officiel de San Isidro de El Général. Dans cette ville il y a en autre un marché de fruit et légume assez impressionnant où se croise petit producteur local, familles ultrareligieuses qui vend leur petite production, hippies qui proposent toute sorte de produits différents entre autres.
Nous prenons d’ailleurs notre premier jus de canne frais ! Un vrai délice, qui se mariait d’ailleurs très bien avec ce même jus fermenté !
On en profite aussi pour aller acheter le billet de bus pour demain, on veut continuer sur la bonne voie… mais ce n’est possible d’acheter les billets que pour le jour même…
On verra ce que ça donne le lendemain