Pour une fois, le trajet se passe sans encombre. Nous allons manger dans une échoppe attenante au supermarché local situé juste en face de l’arrêt de bus. Le trajet est relativement court et nous arrivons au terminal de bus en plein centre de Quepos. Il fait une chaleur étouffante (vers les 35°), on part donc avec nos sacs sur le dos pour faire les 800m nous séparant du logement.
Une fois arrivés, Ô suprise, il y a la clim ! Malheureusement on se rend rapidement compte qu’il y a une grossse ouverture au niveau de l’évacuation, les fenètres ferment mal et la porte a un gros jour. Avec la clim à fond, on monte quand même à 32° la journée, mais en la faisant souffler sur nous ça fait quand même du bien.
Nous commençons par 2 jours à l’intérieur : Adrien travaille et Flore tri/traite les photos et concocte les article croustillants dont elle a le secret. Pour le coup on est bien contents d’avoir la clim, mais on aurait apprécié avoir ne serait-ce qu’une table, voir des assiettes/couverts pour le repas du midi. Le soir, on sort manger en ville, se balader sur le front de mer et éventuellement aller boire un coup avant de rentrer se réfugier devant le climatiseur.

Le 3e jour, comme apparemment quelqu’un s’était déjà occupé de créer le soleil, la lune et tout ça on s’est contenté d’aller au parc Manuel Antonio dont on nous avait tant vanté les mérites.
Le parc est plus petit que les autres que l’on a pu visiter, les sentiers principaux font 1 à 2 km seulement.
On commence par la mangrove qui, comme on est à la fin de la saison sèche est complètement asséchée. Le chemin débouche ensuite sur une première plage et c’est là que l’on commence à voir des animaux.
D’abord un iguane, puis un nombre impressionnant de singes capucins. Ils ont visiblement bien l’habitude des touristes et n’hésitent pas à aller fouiller dans les sacs laissés sans surveillance.




Et non, ça ne pousse pas sur une plante locale.
Nous décidons d’aller nous baigner, faire le sentier de la péninsule du parc et retourner nous baigner ensuite. On n’a pas des goûts bien compliqués !
Le parc a une forme en pointe et on peut se baigner des 2 côtés. Au sud, c’est plus calme avec un pente plus douce, et au nord le niveau monte plus vite et on a des bonnes grosses vagues qui brassent.
Après cette journée intense, nous nous dirigeons vers la sortie en prenant le « sentier des paresseux ». Malheureusement, pas de paresseux en vue, mais on se fait surprendre par des cris surpuissant. On dirait un ours, sauf que c’est pas vraiment l’ambiance ici vu le climat. En fait c’est une bonne dizaine de singe hurleurs noirs. Pour vous donner un idée, imaginez comme le fichier ci-dessous mais avec 2-3 fois plus d’individus.
En sortant du parc, on achète une noix de coco fraîche. Le vendeur découpe le haut à la machette pour pouvoir y insérer une paille, puis Adrien retourne le voir pour fendre la noix en 2 et accéder à la chair. Le vendeur coupe aussi une tranche de la bogue pour s’en servir comme petite cuillère. Ca c’est malin ! Sans surprise, c’est délicieux !

Bilan du parc : c’est bien, on voit beaucoup de singes et les plages sont sympas. Mais pour prix (16$ par personne), ça fait un peu cher. Les singes se baladent partout dans la ville située à côté et on peut donc les voir sans rentrer dans le parc, et la végétation n’est pas énormément différente de ce qui entoure le parc. Ca vaut probablement plus le coup quand la mangrove est humide, mais à la période où on y est allé ça n’est pas exceptionnel.
Prochaine étape le lendemain, départ pour Golfito !