Pour aller de Monteverde à Jaco il n’y a pas de bus direct. Notre objectif était donc de prendre un bus à 15 h pour aller jusqu’à Puntarenas puis de prends un autre bus jusqu’à Jaco.

Bon on veut apprendre de nos erreurs et la veille on demande au gérant de l’auberge comment faire pour le bus. Pas de problème qu’il dit : « allez-y 10 min en avance et c’est tout bon… ». Oui alors nous sommes allés faire un tour à la gare routière dès le matin et on a bien fait ! Le bus est désormais à 14 h 20 et il nous faudra prendre trois bus et non deux !

Avec l’aide de quelques personnes pour les différents bus et arrêt, après 5 h de trajet, nous arrivons à bon port. ¡ Qué calor, pu** madre !

Nous sommes en dortoir six lits dans une pièce minuscule avec une chaleur écrasante, mais l’océan est à moins de cinq minutes de marche… Alors à 9 h hop premier bain dans le Pacifique ! 10 h 30 retour à l’auberge on est entrain de fondre à vue d’œil sous ce soleil !

Adrien a repéré quelques paramoteurs et un décollage pas très loin. Le voilà qu’il part suréquipé pour ce premier vol centroaméricain ! Bon en réalité il part sans chaussures, mais en tongs, perd l’antenne de sa radio, sans crème solaire, sans repas et sans eau ! (Il passe au supermarché acheter des barres de céréales mais oublie l’eau…) Tout va bien…

La route jusqu’au décollage est annoncée pour 1h20 à pied. Adrien pense pouvoir être pris en stop, mais que nenni ! En plus, une partie de la route tracée par Google Maps n’existe pas en fait… C’est donc arrivant plein de sueur et recouvert de poussière et représeantant ainsi la France qu’il arrive à l’atterrissage et rencontre les gestionnaires du site. Ces derniers sont bien magnanimes et acceptent quand même de le monter au déco et le briefent en route.

Autre imprévu, l’heure légale est beaucoup plus proche de l’heure solaire au Costa Rica. Concrètement, durant l’été, en France, le soleil est au plus haut vers 14h, alors que c’est plutôt vers midi au Costa Rica. Du coup, une heure d’attente pour que ça se calme un peu et décollage pour vingt minutes de vol. Les conditions faiblissant, il semble impossible d’aller jusqu’à la plage pour poser. Ca sera donc atterrissage dans un champ sur la route du retour, c’est toujours ça de moins à marcher !

Vue du déco de Jaco. Adrien a atterri dans un des champs qu’on voit le long de la route derrière la bute.

Nos quelques jours à Jaco se ressemblent, baignade le matin, recherche de l’ombre de la fin de matinée à la fin de journée, puis retour à la plage ou à la piscine ombragée. On arrive à se faire quelques petits plaisirs aussi (comme si ce voyage n’était pas déjà un plaisir en soit…) On mange notre premier ceviche qui était si bon qu’on aurait pu nous appeler M. et Mme Créosote !

Adrien a fait du gonflage sur la plage deux fois et ça attire pas mal les foules et les regards. Les petits comme les grands sont fascinés par la voile et par cet homme majestueux, olympien et auguste qui la manie d’une main de chef…

Jaco est une ville de surfeur, de vieux Étatsuniens venus pour les « jeunes filles », et de jeunes occidentaux venus faire la fête. Tout nous, en somme… Rester dans cette auberge un peu fêtarde nous a quand même permis d’expérimenter pour la dernière nuit un peu de la vie nocturne en auberge. Avec une petite dizaine de personnes venue du monde entier, nous avons pu profiter (évidemment sans excès chers parents !)

La chaleur, le béton et le monde ont eu raison de nos explorations photo journalistiques et nous vous privons avec regret et désolation de plus d’informations et d’illustrations pour cet article

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